- arborescence
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• 1838; de arborescent1 ♦ Bot. État d'un végétal arborescent. — Partie arborescente d'une plante.2 ♦ Par anal. Forme arborescente. Les arborescences du givre. ⇒ arborisation. Arborescence respiratoire.3 ♦ Didact. Graphe en arbre qui possède une racine. Les arborescences d'un programme.arborescencen. f. état de ce qui est arborescent.|| MATH Arbre dont un des sommets est relié à tous les autres par un seul chemin.|| INFORM Structure (de données, de programmes, etc.) en forme d'arbre.⇒ARBORESCENCE, subst. fém.A.— BOT. Qualité, état d'un végétal arborescent.— P. anal.1. Dessin naturel ou non en forme d'arbre :• 1. Une pâle lueur passait à travers les vitres que la gelée recouvrait d'arborescences capricieuses.MOSELLY, Terres lorraines, 1907, p. 52.♦ DOCUM. (AUTOMATIQUE), LING. et LOG. MOD. ,,Toute manière imaginable d'arranger les termes en systèmes peut servir de base à une hiérarchie, une arborescence formant une collection de mots codés positionnels.`` (J.-L. JOLLEY, Le Traitement des inform., texte fr. de Ch. Plessis, 1968, p. 83).2. Objet dont l'apparence ressemble à une plante ou à un arbre :• 2. Le jour extérieur frappait contre les feuilles de lattier noir. Des arborescences, des monticules, des tourbillons, de vagues animaux se dessinaient dans leur épaisseur diaphane ...FLAUBERT, Salammbô, t. 1, 1863, p. 118.Rem. Également empl. avec les sens de « végétation » (cf. ALAIN-FOURNIER, Correspondance [avec Rivière], 1907) et d'« arbre » (cf. HUGO, Dieu, 1885, p. 131; CLAUDEL, Poèmes et paroles durant la guerre de trente ans, La Croix de Lorraine, 1945).3. ZOOL. Organe ou partie d'organe présentant des ramifications. Arborescence respiratoire, arborescence terminale :• 3. Une ou plusieurs fibres nerveuses se rendent à chaque ampoule et se résolvent en arborescences terminales entre leurs cellules qui sont de deux sortes.E. PERRIER, Traité de zool., t. 3, 1893, p. 2505.B.— Au fig. Luxuriance :• 4. Qu'on évoque le langage et sa mélodie primitive, la sculpture, la séparation des paroles et de la musique, l'arborescence de chacune, l'invention des verbes, de l'écriture, la complexité figurée des phrases devenant possible, l'intervention si curieuse des mots abstraits ...VALÉRY, Variété 1, 1924, p. 259.Rem. 1re attest. 1838 (Ac. Compl. 1842); dér. de arborescent, suff. -ce, cf. -ance.PRONONC. :[
]. Pt ROB. transcrit [e] fermé pour la 3e syllabe du mot. Harrap's 1963 note [ss] géminées (cf. aussi LITTRÉ et DG), BARBEAU-RODHE 1930 la possibilité d'une prononc. avec [ss].
STAT. — Fréq. abs. littér. :17.BBG. — CROS-GARDIN 1964.arborescence [aʀbɔʀesɑ̃s] n. f.ÉTYM. 1838; de arborescent.❖1 État d'un végétal arborescent. || Partie arborescente d'une plante.2 Forme arborescente. || Les arborescences du givre. || L'arborescence des bronches. — Zool. Organe présentant des ramifications.1 Ces productions élémentaires, curieux dessins, arbres de Saturne — se forment d'abord autour d'un germe ou noyau de la nature d'une sensation, — comme pour expliquer cette première discontinuité dans le sommeil, ce défaut du néant, cette atteinte à l'insensibilité — présence qui ne peut demeurer isolée, réduite à elle-même.Et cette arborescence progressive et successive, s'étend d'elle-même, se rencontre elle-même, s'oppose des rameaux, perd son fil, se méconnaît régulièrement comme suivant une loi.Valéry, Cahiers, Pl., t. II, p. 61.3 Schéma complexe en forme d'arbre.2 La séparation des paroles et de la musique, l'arborescence de chacune (…)Valéry, Variété I, Pl., p. 1924.
Encyclopédie Universelle. 2012.